Premières saveurs de printemps: de jeunes pousses d’orties, des violettes et du lierre terrestre, en attendant l’éclosion des fleurs de pissenlit…
Jaune comme le soleil, doux comme le miel: le confit de fleurs de pissenlits !
Beaucoup de patience et d’attention sont nécessaires à cette fabrication: d’abord la cueillette, puis l’effeuillage (je ne garde que les « pétales », enlevant toutes les parties vertes ) et enfin l’infusion avec un peu d’orange et de citron, puis la cuisson.
La gelée obtenue est dorée, parfois un peu liquide, elle fait merveille sur un laitage ou sur des crèpes.
Vive les sirops de printemps!
Le printemps est doux, le soleil est au rendez-vous. La nature est généreuse… J’en profite pour concocter mes sirops de printemps: quelques bouquets de primevères pour la douceur et la couleur, un panier de fleurs de prunellier pour la saveur (elles ont un léger goût d’amandes). L’ aspérule odorante (la jolie petite reine de mai) est en avance cette année ! C’est en séchant qu’elle dégage tout son arome que l’on retrouve dans le sirop que j’apprécie tout particulièrement avec un petit vin blanc pour un kir original et délicieux ! Un sapin couché par la dernière tempête m’ offert ses derniers bourgeons, j’ en ai fait quelques bouteilles de sirop trés parfumé.
C’est aussi le moment d’aller cueillir la flouve !
La terre acide du bocage d’Ecouves plaît à la flouve odorante. Cette graminée discrète donne en séchant un parfum rappelant la vanille et le miel, dû à la présence de coumarine dans la plante… Les chevaux ne s’y trompent pas et raffolent du foin qui en contient ! Je la cueille toute fraîche et en concocte une gelée (appelée confit) au parfum très délicat. Elle fait merveille en association avec des fromages !!!
Senteurs suaves…
J’ai beaucoup de plaisir à préparer l’aspérule odorante: en gelée,je l’ai mariée à la pomme et au raisin blanc , ils vont très bien ensemble et en sirop, elle se suffit à elle-même!
J’avais remarqué quelques acacias robiniers en sortie de forêt: leur floraison ne dure pas longtemps mais je cueille de quoi faire quelques bouteilles de sirops et de confits de fleurs. J’aime leur arôme délicat qui parfume subtilement laitages et entremets.
Un rythme effréné!
L’alternance de chaleur et de pluie ne rend pas les cueillettes faciles: les arbustes sont très fleuris mais les fleurs restent longtemps épanouies…je dois faire vite !Aubépine, robinier, sureau: vous pourrez vous régaler.
Une promenade au jardin m’a inspirée le dernier-né: un confit de pétales de roses (rugosa) et de fleurs de seringat. Pas très sauvage mais parfumé et tellement délicat!

En attendant la bourrache: coquelicots et fleurs de sureau!
Premières tournées de sirops , et bientôt des confits de pétales de coquelicot, et des gelées et confitures aux fleurs de sureau…
C’est l’été,
la récolte de coquelicots se termine, mais il y a de quoi faire: sirops de mauve, de menthe aquatique, de mélilot… et de délicieuses gelées à la reine des prés!
Le parfum et l’arôme de la reine des prés sont envoûtants.
Je m’enivre de cette odeur délicate lorsque je cueille les plumeaux blancs.
J’en prépare des sirops et confits et joue avec les saveurs en faisant macérer quelques fleurs dans mes préparations, en pâtisserie ou dans le chaudron .
L’acidité des fruits et de la rhubarbe atténuent la légère amertume de cette plante .aux propriétés bienfaisantes. De quoi séduire bien des gourmand.e.s !
Quand les branches de cerisier ploient sous les fruits, il m’en reste pour les confitures. La saveur douce et sucrée de cerises est réveillée par le tonique de la menthe aquatique. A essayer…
Des saveurs ensoleillées: fleurs de serpolet et de marjolaine dans le potager, fleurs de reine des prés et de mauve musquée dans la prairie…
J’en fait des sirops , gourmands et bien rafraîchissants , avec de l’eau, quand il fait chaud!
Il en restera pour les oiseaux….
En gelée ou en sirop , seul ou en mélange, quel plaisir de retrouver le goût des baies de sureau noir! Je l’ai associé avec les premières mûres dans une gelée extra!

Sirops de mûres et de sureau: à consommer sans modération dans du lait ou de l’eau, avec retenue dans du vin blanc sec pour des kirs originaux. Ils sont parfaits également pour napper vos desserts (crèpes, cheese-cakes, fromages blancs)ou dans des yaourts.
L’arrière-saison est douce et j’en profite pour faire mes derniers coulis de fruits rouges, à déguster sur des laitages ou avec des pâtisseries, pour prolonger le goût de l’été!

Fruits et graines d’automne
La production est toujours riche en automne: j’aime marier les fruits du verger aux plantes sauvages mais pas que…
Ici, la poire se marie merveilleusement bien avec les graines de carottes sauvages (dont j’ai fait également un sirop trés aromatique).

Novembre et ses premières gelées sont propices au blettissement des nèfles et cynorhodons (baies de l’églantier): je commence leur production…
C’est la fin de l’hiver , la saveur parfumée des bourgeons du peuplier baumier donne un avant-goût de printemps. Je les ai associés au citron et à un peu d’amandes pour une confiture originale. A déguster sur des tartines, des crêpes ou avec un laitage pour étonner vos papilles!
